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A mon avis, on n'a pas fini d'entendre parler de Volkan Oezdemir. Le jeune turco-suisse, encore invaincu en 4 combats, a notamment accroché les noms de Boubacar Baldé, Martin Vath (un vieux briscard du circuit allemand), Mamadou Cissé (chez Atch) et dernièrement Ronilson Mamute au Brésil à son palmarès. C'est là-bas que Volkan va combattre pour la ceinture de l'organisation Lions FC, chez les poids lourds.
Commencée chez les -93 en Suisse face à Baldé (victoire à la décision), sa quête pour la ceinture de l'organisation s'est poursuivie, à Bahia face à Mamute dans un combat qui aura surpris pour sa rapidité. C'est tout logiquement que le 15 septembre, Oezdemir défiera le brésilien Bruno Grancheux.
Le LIONS FC a été fait en collaboration avec des brésiliens qui ont d'abord lancé l'idée. Nelson Carvalho (coach et combattant à la Fight Move Academy et accessoirement sur la carte du gala aussi, avec Yoann Kongolo également) s'occupait de la co-organisation et du matchmaking, en Suisse. Aujourd'hui, Nelson - "un athlète, un coach, un guide, un père de substitution, une personne rigoureuse et juste, un businessman. Il m'aide énormément, et pas seulement sportivement!" - n'a plus le temps de s'occuper de l'organisation mais il continuera à assurer le matchmaking pour la Suisse. L'organisation a été créée dans le but de promouvoir des combattants suisses et brésiliens, pour faire des échanges entre les deux pays.
Pour Volkan, pas encore 23 ans, combattre au Brésil, la "terre des Gracie, du Vale Tudo, là où tout a commencé" est un véritable honneur. Un véritable objectif d'y combattre aussi, tout comme au Japon ou encore à l'UFC.
Trois semaines après ce combat, on retrouvera Volkan Oezdemir (4/0/0) au SHC 6, chez lui, en Suisse, où il sera opposé au français Mohamed Amidi, au palmarès encore vierge en MMA. Le champion nous confie avoir "peu d'informations sur lui", à part peut-être que c'est "plutôt un boxeur". Mais il est "content de combattre à domicile", pour ses amis et tous ceux qui le supportent, "toujours de la même manière, avec un grand coeur et la victoire en tête".
Quand on lui demande s'il envisage de recombattre un jour en France, et pourquoi pas de nouveau chez Atch, Volkan nous répond avoir aimé y participer. Pour lui, les évènements de Atch sont toujours réussis, avec de beaux noms. "Je pense que c'est le numéro 1 en France".
En attendant, notre ami de Neûchatel a un objectif bien ciblé, revenir du Brésil avec quelques kilos de métal autour de la taille et c'est bien tout le mal qu'on lui souhaite.
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